Le Jardin d’un Monde Pluriel

Le jardin existant tout autour du bâtiment a été rénové dans sa totalité. Les travaux ont commencé en décembre 2011. Les arbres présents dans le terrain ont été conservés. Les palmiers qui se trouvent en alignement à l’entrée de l’ancien Musée National des Arts d’Afrique et d’Océanie, ont été déménagés à l’École du Breuil et ils ont été installés dans le jardin de l’école appelé la Roseraie, de part et d’autre du bassin. Le nouveau jardin du Musée National de l’Histoire de l’Immigration est un espace jardiné autour du bâtiment et divisé dans des espaces différenciés par rapport à l’orientation autour du bâtiment : le jardin sud, le jardin est, le jardin nord et le jardin ouest. Le nouveau jardin est composé de plantes du monde entier. Le jardin et ses plantes ne sont pas représentatifs de chaque territoire politique mais au contraire ils créent un nouveau lieu joyeux de multiples rencontres. Le jardin d’un monde pluriel sur un territoire : la France. La végétation, d’une manière encore plus explicite que les hommes n’appartiennent pas à une frontière politique mais à un territoire bio géographique. Les plantes montrent les multiples échanges fait entre les hommes de tous pays et depuis tous les temps sur le territoire français. La spécificité de la collection végétale plantée est sa richesse variétale et sa différence. L’idée de ce jardin est d’être avant tout un outil pédagogique pour les visiteurs, non seulement en découvrant les espèces végétales, mais aussi en les conduisant à s’interroger sur les question : des migrations des hommes, d’échanges entre les cultures, de la richesse créée par la diversité. Ainsi le jardin se présente comme une introduction au discours présenté par le musée dans ses expositions. Le projet comprend également une Flore du jardin, qui raconte les origines et les utilisations des ses plantes par les hommes.

DONNÉES
Photographe : Liliana Motta

Palais de la Porte Dorée. 293 Avenue Daumesnil. 75012 Paris